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L’objectif du projet « L’INTERMEDIATION LOCATIVE, UN OUTIL DE POLITIQUE PUBLIQUE A MASSIFIER ? » est de « faire la preuve du concept » en évaluant les coûts évités de l’IML comparativement au scenario de l’hébergement en hôtel et /ou en centre d’hébergement et/ou chez un tiers.
Ce projet est lauréat de l’appel à projet FSE + piloté par l’AVISE et visant à soutenir les démarches de mesure d’impact social à l’échelle nationale.
Les associations locales SOLIHA gèrent plus de 22 000 logements en IML et souhaitent engager une démarche d’évaluation de l’impact social de cette action.
Cette démarche répond à des enjeux internes (montée en compétences, valorisation des équipes, ré-interrogation du modèle économique, …) mais également externes (analyse du parcours du ménage, sécurisation des financements, communication auprès des partenaires et des propriétaires solidaires et par ricochet, captation de nouveaux logements, développement de l’activité, …).
Les financements de l’activité IML correspondent à trois blocs d’action : captation du logement, accompagnement social, gestion locative adaptée. Dans les coûts de l’IML, il faut ajouter les avantages, notamment fiscaux procurés aux bailleurs solidaires dans le cadre du Loc’ avantages : réduction de l’Impôt sur le Revenu et primes dans certains cas, remise en état du logement, ….
Il s’agira donc dans un premier temps d’analyser la situation des ménages avant leur entrée au sein d’un logement géré par SOLIHA en IML, dont on sait qu’elles sont majoritairement hébergées en structures d’hébergement ou chez un tiers, et leur situation à la sortie ou après 18 mois d’accompagnement social, durée d’accompagnement prévu par le dispositif.
Dans un second temps, cette « modélisation » sera comparée à celles existantes des solutions d’hébergement afin d’évaluer les gains économiques générés par l’IML.
Nous analyserons également les effets collatéraux du dispositif de manière qualitative (l’impact sur l’insertion professionnelle, sur la santé des occupants, sur la scolarité des enfants, sur l’estime de soi et la capacité d’agir, le cas échéant, impact environnemental généré par la réalisation de travaux de rénovation énergétique, …). Les freins et leviers pour la bonne réussite de l’action seront alors analysés.
Nous porterons par ailleurs une attention particulière à l’organisation de la structure locale : l’AIS est-elle une structure juridique ad hoc ou bien l’activité est-elle portée par la structure SOLIHA dite généraliste ?
Enfin, nous souhaitons « modéliser » les expérimentations mises en place dans le cadre de ce dispositif : accueil des personnes déplacées, des personnes réfugiées, logement des saisonniers, … en vue d’un essaimage au sein du réseau.
Les conclusions de cette étude d’impact social nous fourniront un argumentaire de plaidoyer pour le maintien, voire la massification de ce dispositif.
Du 01 janvier 2024 au 31 décembre 2025
Entre 7 et 10 salariés d’AIS et d’associations locales pratiquant l’IML représentant les divers modes d’organisation (AIS et associations SOLIHA dites « généralistes »), les diverses couvertures territoriales (régionales, départementales), les implications diverses dans l’accompagnement social, composeront le groupe de travail en charge du suivi de l’étude.
Les structures retenues seront invitées à orienter sur certains de leurs bénéficiaires et partenaires.
Un appel à candidat sera diffusé dans les prochains jours.
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